mar 07 septembre 2004 - Non à la contamination des semences les Commissaires ne doivent pas pratiquer la politique du fait a
Le 8 septembre, les Commissaires européens risquent de décider, pour le proposer au prochain Conseil des ministres des 25 , des taux de contaminations OGM des semences commerciales conventionnelles sans étiquetage informatif.

La proposition d’un seuil de contamination non étiquetée à 0,3% pour le maïs et les graines oléagineuses faite par Margot Wallström, commissaire sortante chargée de l’Environnement, signifie l’introduction d’OGM dans toutes les semences et la nourriture et ceci à l’encontre de la volonté des consommateurs et des agriculteurs. L’esprit des directives doit amener à choisir le seuil de contamination fortuite à son niveau le plus bas, c’est-à-dire le 0,1%, seuil que les solutions techniques permettent aujourd’hui de détecter.

Depuis des mois, plus de 300 organisations, les 25 millions de membres qui en font partie, le Parlement européen, de nombreux états membres de l’UE exigent que les semences biologiques et conventionnelles restent libres de toute contamination par les OGM et se sont prononcés pour le seuil de détection à 0,1%. Mme Boel, nouveau commissaire à l’agriculture, a soutenu cette position alors qu’elle était encore récemment ministre de l’agriculture au Danemark.

La Commission Européenne, actuellement présidée par Romano Prodi, est encore en fonction jusqu’au 1er octobre. Les Commissaires sortants vont tenter de profiter du vide créé par la transition de pouvoir à Bruxelles pour faire passer une législation hautement controversée.

La Commission ne peut pas être sourde à toutes ces interpellations légitimes.

La résistance de la société civile, les objections du Parlement Européen et des Etats membres doivent être entendues.

La Confédération Paysanne.